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Le zéro déchet ou être imparfaite

En tant que jeune femme conscientisée par l’environnement et tous ses enjeux, j’ai parfois l’impression qu’il m’en reste encore tant à faire pour être une « bonne écolo ». Lorsque je m’arrête à penser cela, je dois me reprogrammer et me dire : Non, tu fais ton gros possible. Une chose à la fois. »


En effet, quand on commence à s’informer sur la biodiversité, l’alimentation locale, la décroissance, le zéro déchet et tout le reste, on réalise que les changements à apporter concernent tous les aspects de nos vies et sont innombrables. L’image du zéro déchet et de son mythique petit pot Mason de déchets peut sembler inatteignable et décourageante.


Toutefois, une citation de Anne-Marie Bonneau représente parfaitement mes pensées : « Ça ne prends pas une poignée de gens qui pratiquent le zéro déchet parfaitement. Ça prend des millions de personnes qui pratiquent le zéro déchet de façon imparfaite."

L’imperfection n’est pas souvent montrée dans le mouvement zéro déchet et je crois qu’il est important de dire que c’est normal de faire des essais-erreurs, des oublis et d’avoir quelques « péchés » emballés. Au quotidien, je me questionne beaucoup sur mes habitudes, mes achats et ce que je pourrais modifier, mais mon objectif immédiat n’est pas nécessairement de ne plus avoir de poubelles du tout. Mon but est de continuer de faire de mon mieux, d’apporter des changements positifs dans ma vie et d’être fière de ce que j’accomplis.


Il faut souligner que les circonstances de chacun sont différentes. Certaines personnes peuvent avoir des limites budgétaires, un horaire très serré ou habiter dans un lieu donné qui rendent certaines habitudes plus difficiles à adopter. Toutefois, le simple fait de réfléchir, de s’informer et d’intégrer des petits gestes fait toute la différence lorsque cela est multiplié à grande échelle. Il faut trouver cet équilibre de réduction d’empreinte écologique qui est une source de satisfaction quotidienne plutôt qu’une épreuve. Je crois sincèrement que c’est la clé pour l’adoption d’habitudes durables. Trouver des manières agréables de s’améliorer, c’est encore mieux. Pourquoi ne pas choisir un magnifique documentaire jeunesse sur les abeilles ou les énergies renouvelables à lire seul(e) ou avec ses enfants ? Ou profiter d’une belle journée ensoleillée pour visiter une ferme locale ?


Accepter ses imperfections, ça fait aussi partie du processus. Par exemple, ma blonde et moi achetons maintenant la majorité de nos aliments en vrac ou par l’entremise de paniers de fruits et légumes. Toutefois, je l’avoue, nous aimons grignoter nos croustilles devant la télévision et en achetons encore. Tous les efforts que nous faisons à la maison et en déplacements pour faire attention à notre empreinte écologique et notre consommation n’en restent pas moins valables et louables. Même chose pour notre merveilleuse chatte d’intérieur qui nous procure un immense bonheur, mais dont la litière remplit notre poubelle.


Les erreurs aussi, ça arrive à tous. Lorsque j’oublie un aliment au fond de mon réfrigérateur et que je finis par devoir le mettre au compost en me sentant coupable, j’essaye de me servir de mon erreur pour penser à une manière de ne plus en gaspiller à l’avenir.

Dans cette réflexion inévitable que nous devons faire collectivement pour préserver et améliorer la santé de notre planète, encourageons-nous mutuellement sans nous juger et partageons nos connaissances pour s’améliorer tous ensemble.


Bonne journée de la Terre à tous.



*La citation est du Twitter de Anne-Marie Bonneau@ZeroWasteChef publié le 21 février 2019.


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