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Un peu plus de vélo, un peu moins de voiture




Posséder une voiture est souvent représenté comme le symbole absolu de la liberté Il suffit de regarder la télévision en direct pendant trente minutes pour avoir droit à de multiples publicités de gros véhicules gravissant des montagnes escarpées sur fond de musique virile.

La possession d’un véhicule est régulièrement considérée comme allant de soi alors que prendre l’autobus revêt une image négative et peu agréable. Pourtant, les véhicules divers ont un coût environnemental énorme en plus des nombreuses dépenses auxquels ils sont associés. Au Canada, une étude de 2008 du Ministère du Développement durable nous apprenait que les transports sont responsables de 40% des émissions de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère.

Ce secteur est donc le principal pollueur et les véhicules n’ont cessé d’augmenter depuis.



Oui, les voitures sont pratiques pour se rendre d’un lieu à un autre, mais adopter le transport collectif ou le vélo comporte aussi de nombreux avantages hormis la diminution de la pollution atmosphérique. J’aimerais aujourd’hui qu’on se pose davantage la question : ai-je vraiment besoin de cette voiture ? Y-a-t-il des autobus, trains ou autres transports plus écologiques qui peuvent me permettre de me rendre au travail ? En région, il est vrai que les options sont plus limitées. Toutefois, dans des banlieues comme Longueuil et les environs, il est tout à fait pratique et possible de se déplacer sans véhicule.


Chacun a des circonstances de vies particulières qui peuvent rendre la possession d’une voiture essentielle. Toutefois, comme dans tout ce qui concerne l’environnement, chaque geste compte. Les propriétaires d’une automobile peuvent privilégier les modèles plus petits dépensant moins d’essence. Ils peuvent également s’assurer d’optimiser chacun de leur déplacement. Par exemple, il est préférable d’aller faire ses courses une seule fois dans la semaine et d’acheter tout le nécessaire plutôt que de s’y rendre trois fois pour acheter quelques items. Lorsque la température le permet, prendre son vélo ou marcher pour se rendre quelque part est toujours une bonne option. Certaines personnes, après réflexion, peuvent également réaliser qu’une voiture pour une famille est suffisante ou que la location occasionnelle leur convient. Le covoiturage peut également être une avenue intéressante pour des collègues de travail ou de classe.


Pour ma part, j’ai fait le choix il y a quelques années de ne pas avoir de voiture et je suis toujours satisfaite de ma décision. Ma conjointe possède une voiture et il est vrai que j’en profite lorsque nous allons faire des commissions ou lorsque nous faisons des sorties ensemble. Je fais cependant une bonne partie de mes déplacements quotidiens en transport collectif et j’y vois de nombreux points positifs. Tout d’abord, prendre l’autobus et marcher m’économise plusieurs centaines de dollars chaque mois. Si on compte les paiements, les assurances, l’essence, l’immatriculation, les pneus, les réparations et tout le reste, une bonne partie du budget mensuel peut y passer. Personnellement, cet argent non dépensé me permet d’aller au restaurant avec ma copine, de prendre des cours de yoga ou de me payer un beau livre à l’occasion tout en ayant de l’argent de côté pour les imprévus.


Prendre le transport en commun me laisse aussi du temps pour relaxer sans avoir à être concentré sur la route. Je peux lire des articles sur mon téléphone en attendant l’autobus ou lire quelques pages de mon roman préféré. Certaines personnes en profitent aussi pour répondre à leurs courriels ou jouer à des jeux sur leur tablette. De plus, cela me permet d’éviter le stress que me cause les automobilistes trop pressés, les routes glissantes ou le fait de conduire dans des endroits que je ne connais pas. L’hiver dernier, je ne compte plus le nombre de fois ou j’étais ravie de marcher dans la neige plutôt de craindre les plaques de glace sur la route.


Prendre les transports collectifs privilégie également un mode de vie plus actif. On effectue quelques minutes de marche pour se rendre à notre arrêt, on monte les escaliers du métro ou on pédale quelques coins de rue. Tout cela cumulé permet de favoriser une meilleure santé physique et mentale.


En somme, nous pouvons chacun faire notre petite part pour réduire la pollution causée par les véhicules, même si ce n’est pas possible pour tous de la délaisser complètement. L’important, comme en toutes choses, est de faire de notre mieux et d’accepter nos limites. Profitez-bien de l’été pour prendre l’air dans vos déplacements.

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