Aliments sains et le parcours de la combattante
- Diane Leblanc
- il y a 1 jour
- 3 min de lecture

Un grand merci à notre nouvelle collaboratrice, Diane Leblanc, pour cet article ! Cliente fidèle depuis de nombreuses années, Diane nous considère comme son magasin d'alimentation le plus important! C’est donc avec enthousiasme qu’elle nous offre gracieusement ses écrits pour enrichir notre blog:
J’ai récemment vu deux reportages sur le gaspillage alimentaire et les pesticides. Découragée, je suis au désespoir… comme le dit la chanson des Bel Canto, ce qui trahi mon âge. Moi qui m’intéresse à l’alimentation saine depuis plus de 45 ans, force m’est de constater que les choses empirent.
D’abord, une mise au point. J’ai mentionné pesticides. Le suffixe « cide », du latin, signifie « tuer » (homicide, suicide). Quand on parle d’insecticides, pesticides, fongicides, on parle de poisons. Or, on les désigne en agronomie par « produits phytosanitaires ». Phyto, du grec ancien phytón, signifie végétal. Sanitaire, du latin « sanitas », santé. Je cherche toujours le terme qui colle le plus à la réalité. Consciente que chaque mot a sa propre énergie, véhicule une émotion, je pèse mes mots. Ces produits sont des « phytopoisons ». L’écart entre ces deux termes m’indique l’hypocrisie des fabricants des phytopoisons. En Suisse, 360 phytopoisons sont autorisés. On n’a aucune idée de leur effet sur nos santés. Un fruit/légume peut en contenir jusqu’à 17!
Heureusement, j’habite en région métropolitaine avec un accès facile à des épiceries d’aliments naturels. Je mange bio et, contrairement à ce qu’on dit, les fruits/légumes y sont toujours soit au même prix, soit moins cher quand ils sont en spécial, que dans les supermarchés traditionnels. Il y a aussi les fermiers de famille bio avec leurs paniers, des marchés locaux l’été.
En parlant des supermarchés, il n’y a pas grand-chose de bon à manger là-dedans. Les fruits/légumes y sont riches en phytopoisons et pauvres en nutriments. Les phytopoisons détruisent les micro-organismes du sol, source des nutriments. Les poissons/fruits de mer sont récoltés en détruisant les fonds marins et les prises non désirables. Huit kilos de poissons sont détruits pour récolter un kilo de crevettes. Les animaux sont élevés dans des conditions de souffrance extrême. Ça les rend malades. Il faut leur administrer des antibiotiques, des hormones, pour les garder à peu près en vie. Quant au reste sur les étagères, les aliments sont presque tous ultra-transformés, cause de maladies chroniques et d’obésité. En plus, ils sont emballés, voire suremballés, dans du plastique, souvent non recyclable. Peut-être de la glace… Mais non, elle n’est pas de source naturelle.
Dans ces conditions, manger au restaurant signifie d’ingurgiter une bonne dose de tout ce que je veux éviter. Ça me coupe l’appétit rien que d’y penser. En plus, le transport sur des milliers de kilomètres abîme les aliments souvent traités pour y survivre. Sans oublier toute la souffrance humaine de récoltes dans des conditions déplorables, y compris le bio. Au secours! Je fais quoi? Devant un tel constat, j’ai juste le goût de me volatiliser pour me dissoudre dans le vide intersidéral.
Mais, consciente que, de toutes les dimensions où j’aurais pu poursuivre mon évolution spirituelle, j’ai choisi de m’incarner sur la terre. Il ne me reste plus qu’à assumer mon choix. Alors, je choisis cette incarnation sur terre avec ses conséquences. Je l’accepte, l’accueille et l’aime. Tout un programme!
Sources
Émission Temps présent, 12.01.2023, Radiotélévision suisse (RTS)
Just Eat it, https://gem.cbc.ca/just-eat-it-a-food-waste-story
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